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 passarada

performance, durée variable et installation, 2018

passarada est une performance librement inspirée du roman Milagrário Pessoal de l’auteur José Eduardo Agualusa. lorsqu’une série de néologismes fantastiques commence à bouleverser la langue portugaise, deux linguistes partent en quête de leur possible origine – des mots qui auraient été volés à la langue des oiseaux, selon un manuscrit datant du XVIIème siècle.

 

le mot passarada n’est pas synonyme de passé (merci google translator), mais d’une bande d’oiseaux qui passent. passarada est un mot qui contient le son du passage, du pas et de l’oiseau, mais aussi des interstices et des attentions soutenues, suspendues dans le temps.

 

circulant, assis, accroupis, allongés ou presque immobiles et immergés dans des longues pauses, trois corps établissent un dialogue de souffles à l’intérieur de l’espace d’exposition, en activant des appeaux artisanaux de différentes espèces d’oiseaux. de la manipulation de ces objets émerge un vocabulaire hybride entre mains et postures qui dissimulent les sources du son et composent avec l’acoustique environnante, tandis que le souffle se transforme continuellement en chant d’oiseau, chuchotements, bribes de musique, sirène, rire, cri aigu, répétition machinale…

 

d’esquisse ainsi dans la durée un paysage sonore où les corps cohabitent avec l’architecture et les sons pour brouiller les frontières entre espace intérieur et extérieur, sons et postures humaines et non-humaines, sans jamais se fixer dans une forme achevée.

clarissa baumann passarada iac villeurbanne
clarissa baumann passarada iac villeurbanne

performance, durée variable et installation avec vingt-quatre appeaux artisanaux en bois, texte mural en vinyle adhésif.

Clarissa Baumann avec Kidows Kim et Olavo Vianna.

performance présentée dans le cadre de l’exposition Rituel·le·s à l’Institut d’art contemporain, Villeurbanne, 2021 et à l’exposition Protopoème : Sol, Sono & Urubus, galerie Dohyang Lee, 2018.

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